Etienne Guignard a fait de sa passion pour le dessin et l'animation son métier. Depuis plus de 10 ans, il vagabonde de productions en productions, qu'elles soient personnelles ou professionnelles. Au travers d'un long entretien, il a accepté de tout nous partager de son intimité artistique, sa formation, son parcours professionnel et sa vie d'artiste au quotidien.



Une carrière riche d'expériences variées

Etienne a travaillé sur de nombreuses productions (dont Lolirock, Lastman, Crisis Jung, Glitch Techs, Steven Universe Future, Les Kassos, Miraculous Ladybug, ou encore Peeppoodo), ce qui fait de lui un globe-trotteur de l'animation. Il aime aller là où il ne s'attend pas, innover, se dépasser afin de se perfectionner, et surtout... s'éclater dans son travail !

 

Vivre aujourd'hui en tant qu'artisan de l'animation

Etienne revient avec nous sur sa vie d'artiste en faisant la genèse et l'introspection de son parcours artistique. Il aborde aussi sans détours les difficultés que chaque artiste peut être amené·e à vivre un jour dans sa vie : syndrome de l'imposteur, panne d'inspiration, toxicité du métier-passion, conditions de travail, etc.

 

Le storyboard comme clé de voûte de la préproduction

Tantôt un peu animateur, tantôt un peu scénariste, le storyboard artist (en français « story-boarder ») a pour rôle de mettre en images le scénario, comme l'indique l'appellation québécoise « scénarimage ». Dans cet exercice où il se retrouve très bien, Etienne Guignard relève notamment le défi d'inclure le dynamisme d'une caméra 3D au sein de productions 2D, à l'image de certaines productions japonaises, desquelles il s'inspire beaucoup.

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