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Ce vendredi, un nouveau journaliste a rejoint notre équipe sur place pour continuer de vous faire profiter au mieux de l'événement.



Work In Progress - Planètes

Journaliste : Zel (Camille)

Il y avait une file immense pour ce work in progress ! À tel point que j’ai cru ne pas pouvoir rentrer dans la salle, mais au final je suis passée ! 

C'était l'un des projets les plus originaux auxquels j'ai pu assister. La réalisatrice Momoko Sato nous a présenté son projet de long-métrage, Planètes. Un film sonore fait en time-laps avec des environnements naturels. Nous allons suivre dans ce film 4 akènes de pissenlit s'échouant dans un monde aux saisons climatiques diverses : neige, forêt de trèfles etc. 

Plusieurs étapes dans la conception du film nous ont été dévoilées, dont la recherche des environnements en collaboration avec des chercheurs. La composition de la musique a aussi été abordée, étant donné son aspect essentiel et nécessaire à la narration de ce film sans paroles. Planètes sera un film fascinant, avec aux commandes une réalisatrice passionnée dont l’enthousiasme est palpable et communicatif. 

À la fin de cette session j’ai même pu discuter avec les distributeurs du film, Gebeka Films. Ils m’ont assuré leur confiance entière dans ce film ovni intriguant et contemplatif qui s’annonce magnifique.

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Petite Casbah “La Gifle”

Journaliste : Perle Rouge (Victor)

À Alger, en 1955, Khadidja voit son grand frère Kamel se faire arrêter par la police un jour de marché. À l'aide de ses nouveaux amis du quartier de la casbah où elle vient d'emménager, elle va tout mettre en œuvre pour le retrouver. 

Dans un contexte où la guerre d'Algérie vient de débuter, cette période encore très sensible et provoquant de vives tensions entre la France et l'Algérie, Petite Casbah possède de nombreux atouts : une animation 2D très soignée et un style coloré qui donne des décors superbes, une histoire qui s'installe rapidement sans bâcler sa situation initiale (on passe rapidement d'une image d'Épinal d'Alger à quelque chose de plus sombre) et qui n'a pas l'air de sombrer dans le manichéisme, des personnages attachants. Cette série qui peut à la fois plaire aux petits et aux grands est à surveiller de près !

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Angelo dans la forêt mystérieuse

Journaliste : Zel (Camille)

Projeté dans la grande salle de Bonlieu, l’ambiance était électrique ! Les producteurs et réalisateurs sont venus sur scène présenter le film. Angelo dans la forêt mystérieuse est l’un des films les plus drôles de cette sélection ! Lors d’un voyage chez sa grand-mère, Angelo est oublié sur une aire d’autoroute. Prêt à tout pour rejoindre sa famille, Angelo décide d’y aller à pied mais tombe alors dans une forêt sombre et mystérieuse… 

Ayant vu l’année dernière le WIP de ce film, j’avais hâte de découvrir le résultat final dans une salle de cinéma. Angelo est très attachant et reste fidèle à ses valeurs lors de ce voyage initiatique. C’est un personnage positif dès le début du film, qui apporte sa personnalité et ses solutions dans un monde étrange déjà établi depuis longtemps. 

Les personnages secondaires sont très drôles eux aussi. Mention spéciale à Philippe Katerine qui prête sa voix à un écureuil ayant pour rêve de s’envoler tel un oiseau. José Garcia est également très bon dans son rôle d’antagoniste, il interprète Ultra, un méchant égocentrique et narcissique, fusion parfaite entre Freezer et les méchants Disney Queercodés. 

L’animation 3D qui, je trouve, manque de finitions par moments (au niveau des textures par exemple) est contrebalancée avec des séquences en 2D, où Angelo s’imagine en super aventurier. Cela donne une rupture de ton et visuelle qui fonctionne super bien.

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Creature Commandos

Journaliste : Roxane Pavard

Cette série est la première série d'animation appartenant au DC Cinematic Universe de James Gunn. Elle a été pensée comme un maillon de l'univers étendu que veut créer le réalisateur pour le monde de Batman, Superman et Wonder Woman. Si vous avez vu la série Peacemaker, Creature Commandos s'inscrit à la suite de sa seconde saison. Ce nouveau Suicide Squad est composé d'êtres non-humains tel que le monstre de Frankenstein et sa fiancée, un robot tueur de nazis, une femme-poisson, un homme-rat et un scientifique nucléaire. Pensés pour apparaître par la suite dans les films en prises de vue réelle du DCCU, les personnages et leurs relations seront le point central de la série. 

C'est encore une série américaine animée par un studio français. Dans ce cas, c'est le studio Bobbypills (créateur des Kassos) qui s'occupe de ce projet. Pour l'instant, nous avons pu voir leur sublime travail de chara design et des storyboards qui nous donnent le ton de la série : un bon mélange d'action et d'humour qui nous rappelle, bien évidement, Les Gardiens de la Galaxie

Malheureusement, la séance en elle-même fut un calvaire tant la présentation était soporifique. Mais bon, au moins ce n'est pas quelque chose qui change la qualité du projet. 

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Snoopy Presents: Welcome Home, Franklin

Journaliste : Perle Rouge (Victor)

Snoopy et les Peanuts nous confirme une nouvelle fois son caractère de série immortelle. Ce court-métrage d'Apple TV est un spin-off centré sur Franklin Armstrong, qui vient une nouvelle fois de déménager pour suivre son père militaire. Alors qu'il cherche à s'intégrer et à se faire des amis, une course de caisses à savon va lui permettre de rencontrer Charlie Brown. 

Le style 2D se rapproche grandement de celui de la BD d'origine des années 60. Les personnages qui sont tous des enfants (les parents n'interviennent qu'avec des bruits de trompettes) ont tous une personnalité qui les rend attachants. Le scénario est simple, mais ses couleurs chatoyantes, son humour et son message simple en font une vraie douceur pour se détendre. La bande-son très jazz est un vrai bonheur à écouter.

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La vie, en gros
 

Journaliste 1 : Perle Rouge (Victor)

 Un film où Ben, un collégien obèse mais doué en cuisine et plein d'humour, décide de commencer un régime suite au harcèlement qu'il subit, aux avertissements de l'infirmière scolaire, et motivé par la fille qu'il aime. L'animation est un mélange de stop-motion saccadée et de 2D lorsque les moments se passent dans la tête de Ben. Le tout rend très bien, avec des chara-designs reconnaissables. L'ambiance est très britannique, avec une grisaille constante. Le ton est assez léger malgré le harcèlement, l'humour est très présent et bien dosé et les moments les plus sombres sont bien amenés. L'intrigue n'est pas exceptionnelle mais elle évolue à un bon rythme sans trop avoir d'effets dramatiques ou larmoyants donc ça change. La musique est très cool car le héros monte un groupe avec ses amis.

Journaliste 2 : Roxane Pavard

Ce film en stop-motion a été une découverte agréable du festival. Il met en scène un jeune adolescent obèse qui se retrouve à devoir faire un régime pour prendre soin de sa santé. Le film a la bonne idée de ne pas tomber dans le mélodramatique ou le tire-larmes. Le héros est un jeune garçon plein d'humour, avec des amis et des parents aimants. Il est très intéressant de voir son rapport à la nourriture et de comprendre que celle-ci peut être dangereuse pour sa santé. Le film n'oublie pas d'intégrer d'autres problématiques caractéristiques de l'adolescence à son histoire, comme le harcèlement et les premiers amours. Bien qu'il ne soit pas non plus un coup de cœur, je suis contente d'avoir pu découvrir ce petit film, qui est d'ailleurs très bien réalisé.

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Licorne brûlée

Journaliste : Zel (Camille)

J’ai voulu voir ce film car le réalisateur de The Worlds Divide m’a dit qu’un de ses amis l'avait réalisé. 

Licorne brûlée conte l’odyssée à travers le désert d’un jeune garçon à la recherche de son père. Endossant le rôle d’une licorne magique, Frankie fera des rencontres farfelues tout le long de son voyage. Mais c'est sans compter sur la peur du Roi Cactus qui pèse sur l’entièreté du récit. 

C'est là aussi un récit initiatique, au style 3D anguleux et coloré porté par une musique enivrante faite de chœurs. Cela donne une ambiance unique au film, même si malheureusement il y a trop de musique à mon goût. Peut être qu’il aurait été profitable de ne mettre par moment que des sons du désert pour mieux immerger le spectateur. La relation entre Frankie (le personnage principal) et son père est au cœur du récit. 

C'est d’ailleurs un point sur lequel le film se démarque, sa thématique : la relation parent/enfant et les attentes démesurées que les adultes projettent sur la jeunesse. Le film traite cette thématique de manière assez juste à travers tous les personnages que va rencontrer Frankie (la famille coyote, la mère exploratrice par exemple). On sent que ce thème était cher au cœur du réalisateur. 

C’était un film inattendu pour moi devant lequel j’ai passé un agréable moment.

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Rock Bottom

Journaliste : Roxane Pavard

Ce film a été la plus mauvaise séance de ce festival. Certaines œuvres ne sont pas faites pour être des longs-métrages, et celle-ci en fait partie. Le film aurait été bien plus agréable s'il avait été un court-métrage de 20 min dont le but est de nous faire vivre l'expérience sensorielle que produit la drogue. Au moins, il retranscrit bien l'état d'esprit (littéralement) des artistes et musiciens des années 70, pour qui la drogue et l'alcool étaient une véritable hygiène de vie. 

Pourtant je n'ai pas détesté ce film. Je pense sérieusement qu'il a le potentiel d'être un très bon court-métrage qui tente, par l'image, le son et le montage, de retranscrire les effets de la drogue sur l'esprit et la fièvre créatrice des artistes. Pour finir, voir des fautes d'orthographe et de traduction dans les sous-titres du film tout le long de la séance n'aide pas à se concentrer. 

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À demain pour une nouvelle édition de ce qui aura été vu aujourd'hui par nos journalistes (J+1) ! 👋

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